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Une cycliste à Paris

15 juin 2011

Acheter un vélo sur Ebay

Pour ceux qui suivent mes palpitantes aventures, vous avez donc suivi : me voici l'heureuse propriétaire d'un vélo sur Ebay. Mon bonheur ne dure pas très longtemps : le vendeur me contacte en me disant qu'en fait le vélo est très "piqué" de rouille, plus que ce qu'il avait mentionné sur l'annonce. Il me propose donc de passer voir le vélo et de prendre ma décision de visu.
Nous nous donnons rendez-vous le soir même. C'est visiblement le gardien d'une école maternelle, il m'emmène dans le sous-sol d'un garage (pendant quelques instants, je me demande où je mets les pieds) et là je découvre au moins une dizaine de vélos. Il me montre le vélo que j'ai acheté. Effectivement, il y a beaucoup de "piqués" de rouille. Mais surtout, c'est un vieux clou. Horrible. Oh la la, j'enfourche la bête et me rends compte que ça va pas le faire du tout! 

Il ressemblait un peu à ça, là, ci dessous, en moins beau.

Capture d’écran 2011-06-13 à 23Ah c'est sûr c'est chouette sur la photo, mais je peux vous assurer que quand vous montez dessus... oups, c'est pas tout à fait ça.

J'ai retrouvé la même sensation des poignées que quand j'avais 15 ans, c'était incroyable.

A ce moment là, le vendeur, profitant de mon trouble, me glisse qu'il en a d'autres , des vélos, il en a ramené plein de la campagne.
Il me sort un modèle "genre hollandais", ce que je voulais au départ, avec une belle selle bien épaisse et confortable, m'explique que le pneu arrière est neuf, et me dit qu'il me le donne (enfin contre les 60 euros initiaux) si je veux même s'il vaut beaucoup plus. Je dis banco et bonne poire lui file même 70 euros, trop contente de ne pas repartir avec le vieux clou.

La suite demain les amis!

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14 juin 2011

Le casse-tête de l'achat d'un vélo - part II

Après 1 mois d'alertes quotidiennes, me voilà fin prête à m'acheter un vélo, pas trop loin de chez moi de préférence pour pouvoir rentrer avec.

Un jour, une annonce sort : un vélo Peugeot qui me rappelle celui que j'avais à mes 15 ans, dans le 10è, à 2 pas de chez moi. Je clique sur l'annonce pour la suivre de près, et me prépare à enchérir sur la bête... Le jour J se rapproche, la bête est à prix de départ 50 euros, le prix reste stable. Le jour de l'enchère, d'autres se positionnent, en position pour le sprint final, j'énchéris pour remporter la bête à 60 euros environ. Je suis ravie ! Ca y est, je me suis acheté mon premier vélo sur Ebay, je suis toute excitée.

La suite demain les amis...

13 juin 2011

Le casse-tête de l'achat d'un vélo

Si vous suivez les épisodes précédents, vous savez qu'à l'aune d'un changement de travail il me fallait acheter un vélo pour m'y rendre quotidiennement. Le Velib, je suis fan, mais ce n'est pas assez fiable pour des trajets quotidiens. Me voilà donc entamant des premières démarches pour en acheter un.

Et là, oh la la : ça coûte hyper cher un vélo !!! Je ne m'attendais pas à des tarifs pareils dans des boutiques de sport. Rien de fiable en dessous de 200 euros, et encore...

Grande fan d'Ebay, je me tourne vers cette solution. C'est pas que je veux pas dépenser d'argent, mais les vols sont tellement nombreux sur nos amis à 2 roues que ça me fait mal au coeur d'avance d'y mettre beaucoup d'argent et de le voir s'envoler en fumée. Alors je commence à suivre des pièces. Je veux un vélo type vélo hollandais, c'est chic je trouve, mais pas un vrai, car ceux là coûtent une fortune.
Il y en a qui partent à 50-70 euros, d'autres qui partent à plus de 100 euros, souvent des vélos type hollandais de Go Sport et Décathlon.

Je mets une recherche en route sur Ebay, le meilleur moyen de prendre la température d'un objet, de voir ce qui se présente et à quel prix ça part, et j'attends : j'ai encore un peu de temps avant d'en avoir besoin tous les temps.

Et vous, vous avez acheté votre vélo d'occase sur Ebay ?

12 juin 2011

Piéton parano

L'autre soir, sortie du bureau. J'attends bien sagement à côté d'une voiture que le feu passe au vert.

Au moment où il passe au vert, un piéton s'engage pour traverser.

La voiture et moi-même rongeons notre frein de concert; la voiture redémarre la première, le piéton passant devant elle la première, de mon côté je commence à prendre mon équilibre pour m'élancer dans la foulée. Le piéton va un chouille moins vite que prévu, je commence à avancer tout doucement, vous savez comme dans ces moments où vous avez la flemme de reposer le pied par terre mais faut bouger sinon vous allez tomber.
La pietonne - oui car mon piéton dans cette histoire est une femme, d'environ 45 ans, brune, peu avenante - la piétonne donc, qui je le rappelle est quand même allègrement en train de traverser alors que son feu était déjà passé au rouge, la piétonne donc, pour la 3è fois, tend un bras dans ma direction avec un geste du genre "attention, ne me rentrez pas dedans".

NON MAIS JE VOUS JURE ???!!!! Qu'est-ce qu'elle croit la morue ?
Je suis à l'arrêt, je l'ai vue arriver depuis le départ, je pourrais la toucher tellement on est proches et je suis quasi à l'arrêt, et elle me fait un geste comme si j'allais lui rentrer dedans. Elle m'a rendue dingue !
J'ai alors lancé, pleine de la verve qui me caractérise tant dans ces moments de stress et de pression, ces moments où vous savez que vous n'avez le temps de ne lancer qu'une seule phrase, mais une phrase qui doit taper juste et fort, claquer et rester là suspendue dans les airs encore longtemps après votre départ, j'ai lancé donc, avec cet à propos qui me caractérise si parfaitement quand l'enjeu est de cette taille "mais enfin Madame qu'est-ce que vous croyez ? Je ne vais quand même pas vous rouler dessus !". Impressionant non ? Moi ausssi, plus j'y pense, plus ça me scie.
Elle a marmonné quelque chose que je n'ai pas compris car j'étais déjà loin. Ah, foutus piétons qui se croient tout permis car ils sont à pied !

Quelques mètres plus loin, tournant sur la droite, j'ai dû freiner brutalement car la voiture devant moi prenait le même virage que moi mais en très serré, ne m'ayant visiblement pas vu du tout. Un peu plus et elle m'écrasait sur le trottoir, cette imbécile; j'ai horreur qu'on me fasse freiner en pleine action comme ça, en plein virage, dans une côte qui plus est, avec obligation de poser mon pied à terre et quand j'aurai pris le temps de vous parler de mon vélo vous comprendrez que le pied à terre, pour moi, c'est toute une démarche !

Ah, foutus bagnoles, qui se croient tout permis sous prétexte qu'elles ont des roues !

Et vous, c'est quoi votre coup de gueule ? Vous y arrivez vous, à avoir de l'esprit quand vous vivez un incident en pleine rue ? racontez !

11 juin 2011

Faire du vélo avec une robe '50s

En bonne jeune femme branchée que je suis, j'ai ma belle robe '50s, ceintrée à la taille et qui part en jupe ample en dessous.

Un peu comme ça :

Capture d’écran 2011-06-11 à 19

 

bon vous l'avez compris, ce n'est pas moi sur la photo hein, c'est juste pour illustrer !

Donc j'ai ma belle robe '50s, qui soit dit en passant et franchement plus ravissante que celle ci, et alors je tiens à vous informer, mesdames, mesdemoiselles, que franchement, côté vélo, c'est à peu près la pire tenue que vous puissiez choisir !
Oui je sais on dirait pas comme ça à priori, c'est ample c'est long, on croirait qu'on peut pédaler avec zèle sans aucun risque de montrer plus de cuisse que de raison, voire de culotte. Oui mais le problème c'est que c'est tellement ample que le tissu se prend dans des trucs : je ne sais pas quoi exactement, mais ma robe est ressortie noire de cambouis. Moyen la journée au bureau.

Mais y'a également eu le moment au retour où ma robe s'est franchement prise dans la roue, et là honnêtement ce fut limite ! Ah ça j'avais l'air fine, rue Lafayette dans le flot ininterrompu des voitures, à pédaler tout en tirant furieusement sur ma robe avant que l'arrêt brutal précédant ma chute inévitable n'adviennent.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de reporter cette robe, mais va falloir trouver un système !

Et vous, quels sont vos vélos fashions faux pas ?

 

 

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11 juin 2011

Matos : velibemmerdes

Quand on se met à utiliser un vélo tous les jours, le Vélib c'est sympa mais ça révèle vite ses limites :

ah la galère des bornes vides le matin et pleines le soir,

ah la galère de la borne pleine de vélos inexploitables - donc vide en fait !

ah la galère du vélo dont les multiples failles se révèlent trop tard pour qu'on puisse le remettre à la borne (cochez, plusieurs choix possibles ) :

> tiens, maintenant que ça descend un peu, je me rends compte à quel point les freins ne fonctionnent pas,

> la selle qui petit à petit descend jusqu'à ce qu'une bosse plus loin - eh merde ! - elle est tout en bas et j'ai l'air débile !

> chais pas ce qui y'a qui frotte mais je fais un boucan d'enfer et j'attire plus de regards que j'aimerais,

> la sonnette ne marche pas et me voilà, boulevard Magenta sur cette piste cyclable que les piétons s'obstinent à ne pas voir, hurlant "attention attention" comme une dingue pour ne pas leur rentrer dedans (oui je sais, je devrais ralentir mais la descente est trop bonne)

et bien évidemment : ah la galère des sempiternelles traces noires sur les mains à la fin du tour, qui ne font pas toujours très pro quand on arrive en réunion.

Ma décision fut vite prise : pour mon nouveau travail, je vais me payer un nouveau vélo.

La suite au prochain numéro

10 juin 2011

Comment tout a démarré

Pendant plus de 10 ans, j'ai eu cette chance inestimable d'aller au travail à pied, en moins de 10 mn qui plus est.

Ah, le plaisir de pouvoir partir de chez soi à 9H25 et pourtant être active derrière son poste quelques minutes après 9H30...
Ah, le privilège de pouvoir rester un peu plus tard au travail quand il le fallait, sans pour autant sacrifier le temps avec les enfants pour autant (quoique des fois, on se demande si on aurait pas mieux fait...),
Ah, le chic d'être le premier au bureau et de se la jouer "ouais salut je suis là depuis un moment", alors qu'on n'y peut rien si les horaires de l'école c'est 8H30 et du coup bah ouais on est là à 8H45 un peu malgré soi !

Pendant 10 ans, ça a été ma vie.

Les seules fois où je maudissais ma chance étaient ces quelques jours d'hiver, généralement au mois de décembre, où il fait un froid tellement perçant qu'on aimerait pouvoir rentrer en métro, bien collé serré contre une bande de gens déprimés à mauvaise haleine, pour ne pas subir les assauts du vent glacial qui vous pique si méchamment, quelque soit le nombre de couches que vous avez pu accumuler sur votre frêle corps fatigué.
Mais c'était tellement rare.
Alors pendant 10 ans j'ai longuement soupesé toute possibilité de changement professionnel à l'aune de cette rarissime chance que j'avais. J'ai bossé comme une tarée pour un salaire discutable sans envisager de changer, uniquement parce qu'il me paraissait bien plus précieux de préserver ma qualité de vie incarnée par cette simplicité du transport et tout ce que cela voulait dire pour moi, plutôt que la quantité des euros qui s'accumulaient sur mon compte en banque.

Mais un jour d'Août 2010, j'ai sauté le pas et signé un contrat avec un nouvel employeur.
De 10 mn à pied, j'ai signé avec une boîte... qui ne se trouvait pas bien loin - j'allais quand même pas me taper 1H30 de transport je n'aurais pas survécu - mais à laquelle je ne pouvais plus me rendre à pied.

Gare de L'est - St Lazare, puisqu'il s'agit du trajet. Oui oui je vous vois persifler : c'est pas bien loin, elle était pas énormissime ma révolution (du moins d'un point de vue transports, car d'un point de vue compte en banque je peux vous dire que ça a bougé).

Oui mais Gare de L'est - Saint Lazare, c'est pas simple en transports, surtout quand on a pris des habitudes de luxe comme moi : pas de métro direct (en plus c'est pas tout à fait St Lazare, c'est plutôt Liège), le bus c'est la galère, alors côté transports que faire ?

Evidemment, je me suis posée la question du scooter.

Mais puisque j'étais déjà une convertie du Velib, et après de nombreuses hésitations, je me suis dit "allez pourquoi pas, j'ai qu'à y aller en vélo et si c'est trop galère ben je pourrais toujours m'acheter un scooter avec mon nouveau super salaire que j'ai".

En plus honnêtement, max 15 mn porte à porte, en vélo, ça vaut pas le coup de s'en priver.

Loin étais-je de me douter que j'allais aimer ce nouveau mode de déplacement à ce point et que quelques 6 mois plus tard, j'aurais envie de créer un blog pour vous en parler...

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